Fiche bonne pratique sur l’autoproduction alimentaire

Objectifs :

Favoriser l’accès à une alimentation saine et de qualité pour les bénéficiaires
Accompagner l’autonomisation et la dignité des personnes en situation de précarité
Créer du lien social et lutter contre l’isolement
Sensibiliser à l’agriculture durable et à l’alimentation responsable

Diagnostic des besoins :
- Évaluer les besoins alimentaires des bénéficiaires et leurs préférences
- Identifier les ressources disponibles (terrains, compétences, partenariats)
Conception du projet :
- Définir les objectifs du projet (production, éducation, lien social)
- Choisir les cultures et les techniques de production adaptées (permaculture, agroécologie)
- Prévoir les équipements nécessaires (outils, serres, systèmes d’irrigation)
Planification :
- Établir un calendrier de production et de récolte
- Organiser les tâches et les responsabilités
- Prévoir des temps d’animation et de formation

Participation des bénéficiaires et/ou des salariés en insertion et/ou des bénévoles :
- Impliquer les parties prenantes à toutes les étapes du projet (conception, réalisation, gestion)
- Favoriser l’échange de savoir-faire et la transmission de compétences
Production :
- Privilégier les variétés locales et de saison
- Utiliser des techniques de production respectueuses de l’environnement (compostage, paillage…)
- Assurer un suivi régulier des cultures (arrosage, entretien, protection)
Transformation et conservation :
- Organiser des ateliers de transformation pour apprendre à faire des conserves, des confitures, des jus…
- Mettre en place des espaces de stockage adaptés pour conserver les récoltes

Ateliers de cuisine :
- Organiser des ateliers de cuisine pour apprendre à préparer des plats sains et équilibrés avec les produits du jardin
- Adapter les recettes aux goûts et aux contraintes alimentaires des bénéficiaires
Éducation à l’alimentation :
- Organiser des séances d’information sur les bases de la nutrition, les besoins alimentaires…
- Mettre en place des dégustations pour faire découvrir de nouveaux aliments et saveurs
Lien social :
- Organiser des moments de partage des récoltes, des repas collectifs, des fêtes de quartier
- Créer des espaces de rencontre et d’échange autour du jardin

Agriculteurs locaux :
- Établir des partenariats pour bénéficier de leurs conseils et de leurs savoir-faire
- Envisager des échanges de semences ou de plants
Associations :
- Collaborer avec des associations spécialisées dans l’agriculture urbaine, l’éducation à l’alimentation ou la lutte contre le gaspillage alimentaire
Collectivités locales :
- Obtenir le soutien des collectivités locales pour la mise à disposition de terrains, de matériel ou de financements

Suivi des productions :
- Tenir un registre des cultures, des récoltes et des modes de transformation.
- Évaluer la qualité nutritionnelle des produits
Évaluation des impacts :
- Mesurer l’impact du projet sur l’autonomie alimentaire, la santé et le bien-être des bénéficiaires
- Recueillir les avis des participants pour améliorer le projet

Indicateurs de réussite :

Acteurs de l’aide alimentaire (le réseau des Jardins de Cocagne) : https://www.reseaucocagne.org/
Acteurs du monde agricole et de l’agroécologie :
- https://chambres-agriculture.fr/
- https://terredeliens.org/

Jardins partagés et associatifs : http://www.jardins-familiaux.asso.fr/
Maraîchers locaux et AMAP (Associations pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne) : https://miramap.org/
Associations et structures d’insertion sociale Chantiers d’insertion et structures de l’IAE (Insertion par l’Activité Économique) : https://economie-solidarite-partage.com/

Formation Echop